Les parents recherchent tous ce qu’il y a de mieux pour leur enfant.
Souvent, la grossesse et la naissance se déroulent bien. C’est déjà un atout considérable pour favoriser le développement neuro-moteur du tout-petit. Mais parfois, cela ne suffit pas complètement : le bébé peut pleurer beaucoup, manifester de l’insécurité… et il est utile d’intervenir précocement pour ne pas rester impuissant face à un enfant en souffrance.
Parfois les conditions de grossesse ou de naissance sont loin d’être idéales.
Une naissance trop rapide ou par césarienne va entraîner un déficit au niveau de la maturation des réflexes. Ceux-ci ne pourront pas s’exprimer selon le programme moteur inné.
- Heureusement, la plasticité cérébrale d’un nouveau-né est fondamentale et permet de rétablir les équilibres pour que les apprentissages du bébé puissent aboutir harmonieusement.
- En revanche, ce sera malheureusement différent dans les situations de lésion cérébrale. Dans ces cas, la plasticité cérébrale sera d’autant plus à solliciter de diverses manières
Pour permettre une bonne évolution motrice du bébé, il est intéressant de consulter pour vérifier si les étapes de base qui servent de fondation au développement moteur, cognitif et émotionnel sont en place : le coucher ventral, le retournement, les appuis, le ramper, le 4 pattes…
- Sont-ils correctement exécutés ou réalisés avec des compensations?
Quelques séances peuvent déjà apporter une aide précieuse aux parents qui pourront ainsi soutenir la maturation des réflexes de leur enfant.
Ces conseils précieux souvent méconnus et très bénéfiques aideront le bébé à se sentir en sécurité et à évoluer paisiblement, à son rythme.
Les enjeux sont en effet considérables puisque cela concerne le tonus postural, la coordination ainsi que toutes les fonctions liées à la sphère oro-faciale : succion, déglutition, mastication, ventilation des fosses nasales, bref, les compétences fonctionnelles permettant de respirer, se nourrir et d’acquérir le langage. Ce sont les mêmes muscles qui interviennent dans l’alimentation et la phonation. D’où l’intérêt de ne pas négliger la phase « alimentation ».
- Combien d’enfants ne remplissent-ils pas exagérément leur bouche pour pouvoir mâcher ?
- Combien d’enfants n’avalent-ils pas « tout rond » sans avoir mastiqué suffisamment ?
- Combien d’enfants n’ont-ils pas des problèmes articulatoires en raison d’une hypotonicité ou d’une incoordination des muscles oro-faciaux ?
- Combien d’enfants ne doivent-ils pas porter d’appareil orthodontique alors que cela aurait pu être évité ?